Violette AUBRY est une chanteuse pop d’origine française ayant vécu longtemps au Royaume-uni.
C’est d’un craquement entre deux mondes, deux cultures musicales, celle de son pays natal et de son pays d’adoption, que l’inspiration de cette franco-britannique émerge de manière inattendue. D’années de silence, la voix sort douce et sensuelle, souhaitant peser chaque mot.
La musique se construit d’abord sur un duo piano-voix aussi émouvant que complémentaire, auquel s’ajoute la gravité du violoncelle. Les chœurs peuplent cet univers singulier soutenant l’ascension des refrains, ou en notes basses, toujours chaudes, amenant une dimension mystique, voire fantomatique.
La chanteuse n’hésite pas pour autant à se parer de la panoplie totale d’instruments de groupes pop traditionnels guitare, basse, batterie pour amener du dynamisme dans ses compositions, restant vers des sonorités vintages, si ce n’est pas, nostalgiques traditionnelles du folk, tout en les mêlant à l’atmosphère lancinant et grave du trip hop.
Accompagnée par des musiciens et compositeurs d’envergure, d’auteurs multiples, elle amène sa poésie et la direction à ce travail qui est le fruit de plusieurs coopérations. Ses divagations oniriques s’inspirent de la nature, du sentiment amoureux, des avions en papier, du loup ténébreux et magnétique, réveillant les instincts les plus primaires, et de la matrice aquatique capable de donner la vie et de la reprendre.
On reconnaît des inspirations anglophones du côté de Kate Bush, Goldfrapp, et Lana del Rey, et d’autres plus françaises se rapprochant de Mylène Farmer et Françoise Hardy.
Parfois ténébreuse, parfois lumineuse, elle reste moitié de ce monde, moitié d’ailleurs.